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Paris, Alger, Tel Aviv, Saint-Petersbourg. De 1964 à 2007, les rêves des Incorrigibles Optimistes embrassent quatre décennies qui portent en elles toutes les promesses de la Terre et toutes les Terres promises. Michel Marini a tout juste dix-sept ans et son bac en poche. Il traîne au Cadran de la Bastille, où il joue au flipper en retardant le moment de s'inscrire à la fac. Ses projets ? Rejoindre Camille, partie vivre dans un kibboutz en Israël, découvrir le monde, armé de son Leica, et retrouver Cécile, la bien-aimée de son frère Franck. Communiste convaincu, Franck n'est jamais revenu d'Algérie après sa désertion, préférant consacrer sa vie à changer le monde. Dût-il troquer l'étoile rouge pour le manteau de moine...Pris dans le tourbillon de leurs amours et de leurs secrets, les derniers incorrigibles optimistes ont tous au coeur les grandes espérances de cette période pleine de tumulte.De la décolonisation à l'effondrement du bloc soviétique, des mirages de la société de consommation aux tentations mystiques, Jean-Michel Guenassia retrace, avec la puissance et la force qui ont fait le succès phénoménal du Club des incorrigibles optimistes, Prix Goncourt des lycéens, l'épopée intime d'une génération. La fresque vibrante et généreuse d'une époque, le récit magistral de nos illusions.

Le trio Khruangbin avait fait ses premières impressions en 2015 avec leur premier album bien envoûtant du nom de The Universe Smiles Upon You. Mark Speer à la guitare, Laura Lee à la basse et Donald Johnson à la batterie se sont directement fait remarquer pour leur univers musical pour le moins métissé, allant aussi bien du rock psychédélique des années 1960-1970 au dub en passant par les influences soul et funk. Et c’est dans cette lignée que notre trio texan a décidé de revenir en force avec leur successeur Con Todo El Mundo.

Plus inspiré de bout en bout, le groupe formé par Jean Waterlot sait ménager les émotions comme bon leur semble et ce troisième opus plus pop et plus psychédélique qu’à l’accoutumée reste une plutôt bonne surprise.

On pourrait croire ce groupe turcophone originaire d'Istanbul. Il a, en fait, été fondé à Amsterdam, fin 2016, par un bassiste néerlandais, Jasper Verhulst - officiant habituellement avec le rétro-futuriste Jacco Gardner -, tombé amoureux de l'âge d'or ("altin gün", en turc) de la scène rock anatolienne. Leur musique pourrait sembler kitch, elle se révèle au contraire d'un exotisme jubilatoire. Jasper Verhulst et sa bande reprennent à la lettre les textes des cadors du rock anatolien de la fin des années 60 et du début des années 70, tout en insufflant à leurs reprises des harmonies et une énergie empruntées à la pop d'aujourd'hui.