De nos jours, Orianenbourg, Auschwitz, Dachau, Ravensbruck, Belsen, Neuengamme, Struthof ne sont plus seulement des noms sur une carte de l'Allemagne. Ils sont aussi le souvenir des lieux, les camps de concentration, où périrent, par la volonté d'Hitler, des millions d'hommes et de femmes. Le documentaire est la seule forme qui permet de montrer l'inmontrable, par le biais de témoignages ou d'images suggérées. Lorsque le film fut refusé par le Festival de Cannes pour l'unique raison qu'il mettait en cause une nation présente au Festival, Alain Resnais répondit : 'Je ne savais pas que la nation nazie était représentée au Festival'. En supplément, un CD d'enquête de France Culture et un livret de 40 pages.